Larmes sèches

Larmes sèches

2007
1 mn 30
Poème électronique
Production / Réalisation/ Création sonore   Véronique Mouysset

Sans synopsis.





Passés composés

2007
43 mn 30
Documentaire de création
Format DV
Production / Réalisation  Véronique Mouysset

La Bibliothèque des Amis de l'Instruction à Paris accueille Madeleine Rebérioux en 1997 pour présenter son livre "Jaurès : la parole et l'acte".

Passés composés est le portrait de J. Jaurès (1859-1914) - critique littéraire, philosophe, militant socialiste - par Madeleine Rebérioux (1920-2005), historienne de la IIIéme République et Présidente de la Société d'Études Jaurésiennes jusqu'en 2005.

Le documentaire (1997-2007) met en parallèle la IIIe République et notre monde contemporain (la politique internationale, économique et sociale), et deux lieux d’échanges, la rue, pavée et bitumée, lieu de l’action et de l’expression sociale, et la Bibliothèque des Amis de l’Instruction, créée en 1861 par des ouvriers, employés et artisans.




 Le Mois du Film documentaire 2013 : Médiathèque L'Odysée de Lomme

"L'idéologie politique de Jaurès est ici un prétexte pour la réalisatrice de nous donner à voir et à réfléchir, dans un va-et-vient de sa caméra entre la rue et la bibliothèque, lieux symboliques de l'expression populaire et du travail des hommes".


Collaboration avec synesthesie.com
(un site web dédié à l'art contemporain)
Le numéro 3 : Frontières ?, 1997

Res Publica, sur le thème de l'immigration, reporte les manifestations des "Sans-papiers" sur Internet. Passés composés est la version linéaire du site avec en parallèle le portrait de J. Jaurès par M. Rebérioux, historienne.

Sous tensions
d'Anne-Marie Morice, conceptrice de Synesthésie au sujet de Res Publica

"Il y a chez Véronique Mouysset une façon apparente de se mettre en péril en situant ses créations aux croisements de réflexions complexes.
Ainsi dans "Autopsie", une vidéo dont elle a fait une version multimédia pour Synesthésie 2, elle éprouve la fragilité et la résistance de son entité en la confrontant directement aux énergies issues de l'espace collectif. Si bien que l'espace public (le métro) devient abstrait (réseau) et se laisse envahir par l'espace intime.
Pour "Res Publica" conçu pour le numéro "Frontières ?" elle se laisse au contraire envahir par l'espace collectif.
La rue en est le thème, sous un double aspect : surface d'inscription, d'écriture et de sens, et lieu de l'expression-répression. C'est un décodage de ces codes qui émerge des emboîtements de la navigation hypermédiatique, établissant des associations entre les idées  et les images, les images et les mots, écrits ou dits.
C'est d'abord la rue comme lieu d'action et de l'expression, "Res", où le passage du goudron indique l'attente d'une nouvelle scène. Métaphore reprise par la bande blanche appliquée à la manière d'une page qu'on déroule.
Les signalétiques détournées engendrent des mots-images, alors que les manisfestants de septembre 1996 envahissent la chaussée et désorganisent l'ordre habituel.
(... )
La deuxième partie "Publica" cristallise la répression de l'expression publique.
Après les manisfestations, la rue est nétoyée. La rue redeviendrait un espace vierge comme un décor de théâtre qui se modifie à chaque acte.

Ainsi "Res Publica" insère, par des systèmes d'apparitions-disparitions propres à l'hypertexte, une dramaturgie de l'espace public dans le champ plus vaste d'une réflexion sur la démocratie et la liberté d'être."